Finally, the Ministry of Agriculture has ended the lease of Flat Island to Discover Mauritius, a Government owned company that had unlawfully sublet the island to Patrick Fanchette, owner of the hotel 20 Degrees Sud and friend of ex-minister of tourism Xavier Duval. While We Love Mauritius has repeatedly raised the issue of breach of the original contract (original letter and subsequent video) , it was the extinction of the orange long tailed skink, unique to the island, that appears to be the straw that broke the camel’s back. Let us hope this hails the end of profiteering in the name of “green tourism”.
The full story from the Weekend:
Pour non respect de contrat le bail de l’île Plate résilié
Bon nombre d’experts ont planché des années durant sur le sort de l’île Plate, dont le statut de réserve naturelle lui procure des considérations particulières. Ils sont unanimes à affirmer qu’il faut renforcer la protection de ce trésor national. Or, ces sept dernières années, l’île, dont le bail avait été accordé à Discover Mauritius, à qui s’est joint Island Monitoring Ltd pour la gestion quotidienne du site, a été souillée. La conservation de l’île n’était guère la motivation des promoteurs, qui en dépit des recommandations du bail, ont commis plusieurs infractions. De sources bien informées, Week-End a appris qu’en raison de non-respect des termes du contrat, le bail de l’île Plate a été résilié. Une décision qu’a prise le ministère de l’Agro-industrie il y a quelques semaines face aux preuves accablantes, dont la disparition de l’Orange-tailed skink, une espèce de reptile endémique.
En mars 2010 déjà, un rapport soumis par l’équipe chargée de réviser les conditions attachées au bail de l’Île Plate – qui reçoit la visite des officiers du National Parks and Conservation Services (NPCS), des Forestry Services et de la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) chaque six mois – faisait état des nombreuses transgressions des promoteurs. Parmi, la construction d’un kiosque alors qu’il est clairement stipulé dans le bail accordé à Thierry Henri (qui était le directeur de Discover Mauritius) qu’aucune structure permanente ne peut y être érigée. Un reportage de Thalassa diffusé sur la chaîne française M6 en février 2010, montrant Xavier Duval, alors ministre du Tourisme, dans une démonstration de séga dénonçait déjà certains dégâts écologiques à l’île Plate.
Ce bail, signé avec le ministère de l’Agro-industrie pour 7 ans, précisait aussi que tous les matériaux transportées sur l’îlot doivent transiter par la quarantaine en vue de prévenir l’introduction d’espèces exotiques, dont les rats musqués. Une nouvelle règle non respectée par les promoteurs qui aura provoqué la disparition de l’Orange-tailed skink, qu’on trouvait uniquement sur l’île Plate. Les rats musqués auraient exterminé l’Orange-tailed skink.
Récemment plusieurs articles de presse dénonçaient les conditions de la gestion et les activités commerciales réalisées sur l’Ile Plate dont la fragilité écologique était menacée. Soutenant que toutes les clauses du joint venture qu’elle a signé avec Discover Mauritius, bailleur de l’Ile Plate sont respectées et que les aménagements faits sur l’île n’entravent en aucun cas les différents règlements devant être respectés, Patrick Fanchette, directeur de la compagnie Island Monitoring, prévoyait une conférence de presse suivie d’une visite de l’Ile Plate en vue de rétablir les faits aux yeux de la population mauricienne. Or, cette visite, prévue pour le mardi 17 mai à l’attention des médias n’a pas eu lieu, Island Monitoring se contentant par le biais de son agence de communication de faire savoir aux journalistes que la visite avait été renvoyée. Une visite qui se fera sans doute sans Island Monitoring ou Discover Mauritius, qui n’ont plus aucun droit sur l’île leur bail ayant été résilié il y a quelques semaines.
They are still there 🙁
The GOVERNMENT OWNED company – Discover Mauritius – which holds the lease is contesting the order to vacate in the Courts. What kind of government do we have that has to settle differences before a judge?